Vie portuaire
Entre terre et mer, porte ouverte sur le monde, le port vit au gré des arrivées et des départs des innombrables navires venant de tous les continents.
Vie portuaire
Entre terre et mer, porte ouverte sur le monde, le port vit au gré des arrivées et des départs des innombrables navires venant de tous les continents.
Avec les progrès techniques de la navigation et l’évolution de l’outillage des ports, le temps consacré à l’avitaillement des navires a considérablement diminué depuis les débuts de l’histoire de la Marine marchande. Des opérations de charbonnage où l’on montait à bord le charbon dans des sacs ou des paniers jusqu’à l’embarquement d’animaux vivants pour nourrir équipage et passagers, la tâche était longue et laborieuse. Des évolutions comme la chauffe au mazout ou l’électricité permettant l’utilisation de chambres froides vont révolutionner les métiers portuaires.
Anonyme. Charbonnage du paquebot Pellerin de Latouche (CGT 1923) à Fort-de-France
Anonyme. Chargement des vivres à bord du paquebot Liberté (CGT 1950)
Anonyme. Charbonnage du paquebot La Touraine (CGT 1891) sur rade
Anonyme. Avitaillement de La Savoie (CGT 1901) ou La Lorraine (CGT 1900) à Toulon
Anonyme. Chargement à bord du paquebot La Marseillaise (MM 1949) à Kobe
Anonyme. Contrôle et chargement de vivres à bord du paquebot France (CGT 1962)
Anonyme. Charbonnières à Fort-de-France
Anonyme. Embarquement de futs à bord du paquebot Normandie (CGT 1935)
Anonyme. Chargement des vivres à bord du paquebot Liberté (CGT 1950)
René Simon. Chargement de locomotives Alsthom à bord du cargo Martiniquais (MM 1960)
Anonyme. Chargement de sacs sur un chaland
Anonyme. Embarquement de bovins à bord du cargo Mauricien (MM 1960)
Anonyme. Le cargo Arizona (CGT 1928) à quai
Anonyme. Chargement de ballots de laine à bord du cargo Zambèze (MM 1971)
Anonyme. Embarquement d’un éléphant à bord d’un navire
Anonyme. Déchargement de régimes de bananes du cargo Barfleur (CGT 1939) à Dieppe
Anonyme. Embarquement d’un hélicoptère à bord du paquebot Fred Scamaroni (CGT 1966)
Anonyme. Manutention de sacs à bord d’un navire au Havre
Anonyme. Chargement d’un cheval à bord d’un navire dans le port de Boulogne
Anonyme. Essai de chargement d’un conteneur de 20 pieds à bord du cargo Suffren (CGT 1967)
Anonyme. Le porte-conteneurs Atlantic-Champagne (CGT 1969) en opération
L’évolution des navires de charge et, plus particulièrement, l’avènement du conteneur ont progressivement amélioré le chargement et le déchargement des cargos. Ces opérations autrefois très longues réquisitionnaient un nombre important d’hommes par navire, pour un travail d’une grande pénibilité. Des balles de coton, des sacs de café, des fruits, des céréales, des voitures, des animaux, du pétrole, du gaz, les compagnies maritimes assurent depuis plusieurs siècles le transport de tout type de marchandises par voie maritime.
À chaque départ de paquebot, l’embarquement du personnel naviguant, des colis postaux, des bagages, des passagers mais aussi du fret, des voitures ou encore des animaux de compagnie requiert une organisation sans faille et une coordination parfaite. L’effervescence régnait à bord du navire, dans les hangars, sur les quais jusqu’au retentissement des sirènes annonçant enfin le départ.
Anonyme. Embarquement des bagages au quai d’escale au Havre, en 1910
Byron Company. Passagers et bagagistes dans le pier 59 de la French Line à New York
Anonyme. Le paquebot Ville d’Alger (CGT 1890) à Marseille
Anonyme. Débarquement de bagages d’un paquebot de la Transat au Havre (Fonds : Mme Sabarly)
Anonyme. Arrivée des marchandises au hangar J1 à Marseille
Anonyme. Passagers embarquant à bord du paquebot Ville d’Alger (CGT 1935)
Anonyme. Manutention de bagages à bord d’un navire de la Transat
Anonyme. Le paquebot Ville de Bône (CGT 1880) à Marseille
Conté. Les paquebots Cambodge (MM 1953) et Viet-Nam (MM 1952) à Saïgon
Anonyme. La Lorraine (CGT 1900) ou La Savoie (CGT 1901) au quai des transatlantiques au Havre
Anonyme. Passagers embarquant à bord du paquebot Liberté (CGT 1950) au Havre
Anonyme. Départ du paquebot Ville d’Alger (CGT 1935)
Anonyme. Passagers débarquant du paquebot La Lorraine (CGT 1900) au quai des transatlantiques au Havre
Anonyme. Gare maritime du môle d’escale du Verdon
Byron Company. Entrée du pier 59 de la French Line à New York
Anonyme. Gare maritime de la Transat au Havre, en 1901
Anonyme. Gare maritime de la Transat au Havre, en 1935
Anonyme. Salle des douanes de la gare maritime de la CGT au Havre, en 1935
Anonyme. Le paquebot Liberté (CGT 1950) devant la gare maritime de la Transat au Havre
Byron Company. Salle d’attente du pier 88 de la French Line à New York
Anonyme. Passerelle d’embarquement de la gare maritime de la Transat à Bordeaux
Byron Company. Marchandises et automobiles dans le pier 88 de la French Line à New York
Anonyme. Gare maritime de la Transat au Havre, en 1935
Anonyme. Gare maritime du môle d’escale du Verdon
Anonyme. Départ du paquebot France (CGT 1962) du pier 88 de la French Line à New York
Dans les ports les plus importants étaient construites des gares maritimes parfois communes à plusieurs compagnies et parfois dédiées à une seule. Souvent desservies directement par une voie ferrée, les plus grandes gares maritimes étaient dotées de quais couverts où les trains déposaient leurs flots de passagers. Dès leur arrivée en gare, les voyageurs étaient dirigés vers les locaux correspondant à leur classe. Une fois toutes les formalités d’usage effectuées, les passagers pouvaient enfin embarquer en empruntant les passerelles. Depuis le pont du navire, il est temps d’adresser un dernier au revoir, fréquemment célébré par un lancer de serpentins.